Comment remettre aux normes mon assainissement ?
Contacter un bureau d'étude afin de faire les tests d'infiltration et de trouver la bonne solution d'assainissement, généralement nous venons avec lui sur le terrain afin d'avoir aussi un visuel sur le futur projet. Nous pouvons vous donner le contact du bureau d'étude afin de bénéficier d'un bon prix. Téléphonez nous au 06.87.89.41.40
L'étude donné au client est ensuite jointe au dossier SPANC que nous remplissons avec vous. Ce dossier est ensuite envoyé au SPANC qui vous le renvoie avec l'avis de conformité pour débuter le chantier.
Le terrassier peut ensuite venir sur le terrain avec l'étude de sol afin de vous faire le chiffrage de la pose du système.
L'attestation de garantie décennale de moins de six mois vous sera transmise en même temps que votre devis terrassement.
Un contôle du SPANC sera fait pendant le chantier et ensuite à la mise en service du système, nous organisons les rendez vous avec le technicien SPANC de votre région.
Nous assurons l'entretien du système.
Pour information un cas très rare en France:
En effet, le SDDEA de l'Aube TROYES qui fait office de SPANC, peut avec son service vous faire l'étude de sol assainissement et ensuite venir vous contôler, ( qui généralement vous oriente pour les solutions : Filtre à sable durée de vie de 10 à 15 ans, filtre compact avec médias filtrant à changer généralement entre 4 et 7 ans ) ils doivent contrôler la mise en oeuvre et le fonctionnement de votre nouvelle assainissement, sur le territoire qui lui est confié par l'état.
Avantages des microstations
Ces procédés de traitement à boues activées sont écologiques dans la mesure où ils n'utilisent aucun produit chimique pour traiter les eaux usées. Les microstations sont également sans odeur car il n'y a pas de fermentation prolongée.
La surface au sol d'une microstation est d'environ 2 m2 (contre minimum environ 25 m2 pour une solution avec filtre à sable), et nécessite en France un épandage souterrain sauf conditions particulières (sols qui n'acceptent pas l'infiltration de l'eau, nappe phréatique pas assez profonde). Cette faible surface au sol engendre une certaine facilité d'installation ainsi que peu de travaux de terrassement.
Il est également envisageable d'installer une microstation hors sol car elle est assez compacte pour se glisser dans une cave ou un garage. Cependant, une telle installation ne peut être possible qu'après l'accord impératif de la commune ou de l'agglomération car il faut des études de contrainte sur les parois normalement prévues pour être enterrées. Dans ce cas, la loi oblige à entourer la microstation d'un mur de rétention et une couche de sable et de graviers pour assurer sa stabilité et minimiser les risques en cas de fuite.
Les particuliers non reliés au réseau de collecte de leur commune doivent disposer d'un système d'assainissement individuel conforme aux nouvelles normes épuratoires fixées par la LEMA (Loi sur l'eau et les milieux aquatiques) de 2006 « La responsabilité d'assainir les eaux sales domestiques et de les renvoyer au milieu naturel, après traitement adéquat, peut être publique (une collectivité locale) ou privée (le propriétaire de l'habitation) »
L'assainissement non collectif ou ANC désigne « tout système d'assainissement effectuant la collecte, le pré-traitement, l'épuration, l'infiltration, ou le rejet des eaux usées domestiques des immeubles non raccordés au réseau public d'assainissement ».
Le contrôle du respect des normes et de la législation en vigueur sur l'ANC a, depuis la seconde loi sur l'eau de 1992, été transféré des services déconcentrés de l'État vers un service public distinct, le service public de l'assainissement non collectif (SPANC).
De compétence communale, le SPANC est chargé de rendre un service public industriel et commercial (SPIC) aux particuliers non raccordés aux réseaux publics d'assainissement dans l'objectif de permettre la préservation de l'environnement ainsi que celle de la santé publique »
Le traitement biologique dit « à boues activées » utilise les micro organismes ou bactéries naturellement présents dans l'eau pour transformer et dégrader les matières organiques. Moins dangereux pour l'homme et la nature que les procédés nécessitant l'adjonction de produits chimiques, il permet de rejeter les eaux traitées directement dans le milieu naturel ou de réutiliser l'eau en irrigation souterraine pour le jardin.
« Différents types d'effluents sont rejetés par une habitation : on appelle "eaux grises" les eaux provenant des lavabos, lave-linge, douche, etc. et "eaux vannes" les eaux rejetées par les toilettes. Ces dernières sont responsables à elles seules de 60 % de la pollution à traiter. Ces eaux usées contiennent des matières organiques, azotées et phosphorées, des micro organismes pathogènes et des matières en suspension pouvant provoquer maladies, pollution organique et eutrophisation. Leur traitement permet donc d'éliminer ces risques et de sauvegarder les milieux naturels »4. Il est très important de ne pas utiliser de produits toxiques dans la micro station comme la javel, du déboucheur de canalisation ou autres produits chimiques de ce type. Ces produits pourraient entraîner la mort des micro organismes nécessaires au bon fonctionnement de la micro station.
1. La décantation: séparation des matières en suspension, permettant de piéger au fond de la cuve les matières les plus lourdes, et de faire remonter en surface les plus légères. L'eau décantée est ensuite redirigée vers le bassin de réaction.
2. Le bassin de réaction ou réacteur: dans ce bassin, les boues activées en suspension vont effectuer un premier traitement d'épuration. En créant de manière séquentielle des périodes aérobie – où l'on apporte de l'oxygène – et des périodes d'anoxie – où l'on prive les bactéries d'oxygène ; elles vont successivement digérer les matières organiques puis réduire les nitrates et les nitrites.
3. La pré-clarification : dans un clarificateur intermédiaire, les boues restantes sont séparées et décantées au fond de la cuve pour être renvoyées dans le bassin de réactions. L'eau épurée est elle, envoyée dans la dernière cuve de clarification.
4. La clarification : cette dernière phase permet de séparer les éventuelles boues légères persistantes de l'eau épurée. Les boues sont renvoyées dans le premier bassin de décantation et l'eau épurée est dispersée dans le sol, à l'extérieur de la station, par un système d'irrigation souterraine ou rejetée en milieu naturel superficiel.
À contrario, le principe de fonctionnement d'une fosse septique repose principalement sur la décantation, permettant uniquement de séparer les matières en suspension des liquides. Préalablement, l'utilisation d'un bac à graisse est souvent nécessaire pour retenir les diverses graisses de la maison. En sortie de fosse, un système d'épandage dans le sol joue ensuite le rôle de filtration/épuration. C'est le sol qui se charge donc de l'épuration des eaux usées.
Le SPANC est un service rendu obligatoire par la loi sur l'eau et les milieux aquatiques de 2006.
Quelles sont les modalités de contrôle ?Celles-ci sont définies par arrêté du 27 avril 2012, elles comprennent :
Toutes les habitations non raccordées au réseau collectif d'eaux usées doivent disposer d'un système d'assainissement non collectif, pour traiter les eaux usées (eaux de toilettes, de cuisines, de salles de bains, de machines à laver).
Le dispositif effectue la collecte (canalisations), la micro station d'épuration à boues activées est une très bonne solution ainsi les micros stations d'épuration INNOCLAIR NG4 NG6 et NG9 ont été conçus afin d'éviter de vous proposer des systèmes très couteux en entretien et en résultats https://www.dte-assainissement.com/videos.html, car contrairement à la fosse toutes eaux avec filtre à sable durée de vie de 10 à 15 ans du filtre, ainsi que les filières compactes, avec filtres comme par exemple: le coco, la zéolithe, la laine de roche, les coquilles de noisettes ou tout autres médias filtrants, des colmatages sont remarqués après seulement quelques années de vie du filtre 4 à 5 ans. Pour une solution compacte et fiable nous distribuons la gamme de micros stations INNOCLAIR nouvelle génération.
- Modifié par Arrêté du 7 mars 2012 - art. 3
Les installations d'assainissement non collectif ne doivent pas porter atteinte à la salubrité publique, à la qualité du milieu récepteur ni à la sécurité des personnes. Elles ne doivent pas présenter de risques pour la santé publique.
En outre, elles ne doivent pas favoriser le développement de gîtes à moustiques susceptibles de transmettre des maladies vectorielles, ni engendrer de nuisance olfactive. Tout dispositif de l'installation accessible en surface est conçu de façon à assurer la sécurité des personnes et à éviter tout contact accidentel avec les eaux usées.
Les installations d'assainissement non collectif ne doivent pas présenter de risques de pollution des eaux souterraines ou superficielles, particulièrement celles prélevées en vue de la consommation humaine ou faisant l'objet d'usages particuliers, tels que la conchyliculture, la pêche à pied, la cressiculture ou la baignade.
Sauf dispositions plus strictes fixées par les réglementations nationales ou locales en vue de la préservation de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, l'implantation d'une installation d'assainissement non collectif telle que définie à l'article 1er est interdite à moins de 35 mètres d'un captage déclaré d'eau destinée à la consommation humaine. Cette distance peut être réduite pour des situations particulières permettant de garantir une eau propre à la consommation humaine. En cas d'impossibilité technique et lorsque l'immeuble est desservi par le réseau public de distribution d'eau potable, l'eau brute du captage est interdite à la consommation humaine.
Les installations mettant à l'air libre ou conduisant au ruissellement en surface de la parcelle des eaux usées brutes ou prétraitées doivent être conçues de façon à éviter tout contact accidentel avec ces eaux et doivent être implantées à distance des habitations de façon à éviter toute nuisance. Ces installations peuvent être interdites par le préfet ou le maire dans les zones de lutte contre les moustiques.